Dévirilisation des femmes : à cause du féminisme


L'origine de la dévirilisation des femmes est très simple à trouver. Le féminisme a rendu les femmes vulnérables, même dans leur apparence physique ; si on les compare aux femmes d'hier, en regardant des archives de documentaires qui ne remontent pas plus loin que les années 50, celles d'aujourd'hui paraissent des fillettes. A force de diaboliser la virilité, les hommes qui sont devenus des pères "féministes" ont mis au monde des filles n'ayant que leur vaine volonté de force, des personnages fictifs de pacotille, pour se construire, à défaut d'avoir encore des pères pour leur servir naturellement de modèle. La virilité, de tout temps, se transmet aussi du père à la fille, c'est une évidence qui a échappé à l'idéologie crétine du féminisme. Une belle observation de l'écrivain Henri Michaux à l'égard des femmes illustrait très bien cette idée de lègue, mais je ne la retrouve plus. Il disait percevoir comment le caractère d'un homme se métamorphose en beauté sur le visage d'une femme, comment on devine étrangement la force du père à travers les traits de sa fille. Le féminisme a interrompu ce processus naturel. Les filles d'aujourd'hui paraissent fragiles, craintives, inquiètes ; les garçons n'en parlons pas, puisque le père constitue pour eux le parent principal d'identification. C'est comme si une partie de leur héritage leur avait été confisqué, pour être remplacé par des coffres vides. Le féminisme offre l'inverse de ce qu'il promet. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai coutume de dire que le féminisme est surtout un distributeur à ambitions, très peu, voire nullement de courage.

Marot Couperin, 27 août 2013

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